Prévention du cancer buccal

Publié le : 06 mars 202010 mins de lecture

Prévention du cancer buccal Étant donné que plusieurs facteurs de risque du cancer de la bouche sont incontrôlables, il est recommandé de modifier certaines habitudes de vie reliées à des facteurs qui peuvent être contrôlés afin de diminuer au minimum les risques de contracter la maladie. Arrêtez de fumer Arrêtez de fumer et de consommer tout produit du tabac. Plusieurs professionnels de la santé, dont votre médecin de famille, votre dentiste et votre pharmacien, peuvent vous aider à relever ce défi. Le risque de développer un cancer buccal après avoir arrêté de consommer du tabac diminue, mais demeure toutefois plus élevé qu’un non-fumeur pendant dix à vingt ans. Visitez régulièrement votre dentiste C’est-à-dire au moins une fois par année ou plus fréquemment selon que vous présentez plusieurs facteurs de risque. Le dentiste est le professionnel de la santé le mieux outillé pour effectuer un examen visuel et tactile complet de votre bouche et pour déceler des lésions suspectes le plus précocement possible. N’abusez pas de l’alcool Un peu comme le tabac, le risque de développer un cancer buccal demeure plus élevé pendant plusieurs années comparé à une personne qui ne consomme jamais d’alcool. Bloquez les rayons UV nocifs du soleil Ne sortez pas dehors sans avoir au préalable appliqué un baume à lèvres contenant un facteur SPF pour bloquer les rayons UV nocifs du soleil. Ayez une diète équilibrée Assurez-vous d’avoir une diète équilibrée avec beaucoup de fruits et de légumes. Plusieurs études ont conclu qu’un niveau élevé de vitamine C et de carotène aide à réduire le risque du cancer de la cavité buccale. Faites un auto-examen visuel Faites régulièrement un auto-examen visuel de l’intérieur de votre bouche et de vos lèvres afin d’y détecter tout changement anormal qui perdure au-delà d’une dizaine de jours. Dans un tel cas, n’attendez pas et consultez un dentiste le plus rapidement possible pour évaluer toute lésion ou tout signe alarmant.
Étant donné que plusieurs facteurs de risque du cancer de la bouche sont incontrôlables, il est recommandé de modifier certaines habitudes de vie reliées à des facteurs qui peuvent être contrôlés afin de diminuer au minimum les risques de contracter la maladie.

Arrêtez de fumer

Arrêtez de fumer et de consommer tout produit du tabac. Plusieurs professionnels de la santé, dont votre médecin de famille, votre dentiste et votre pharmacien, peuvent vous aider à relever ce défi. Le risque de développer un cancer buccal après avoir arrêté de consommer du tabac diminue, mais demeure toutefois plus élevé qu’un non-fumeur pendant dix à vingt ans.

Visitez régulièrement votre dentiste

C’est-à-dire au moins une fois par année ou plus fréquemment selon que vous présentez plusieurs facteurs de risque. Le dentiste est le professionnel de la santé le mieux outillé pour effectuer un examen visuel et tactile complet de votre bouche et pour déceler des lésions suspectes le plus précocement possible.

N’abusez pas de l’alcool

Un peu comme le tabac, le risque de développer un cancer buccal demeure plus élevé pendant plusieurs années comparé à une personne qui ne consomme jamais d’alcool.

Bloquez les rayons UV nocifs du soleil

Ne sortez pas dehors sans avoir au préalable appliqué un baume à lèvres contenant un facteur SPF pour bloquer les rayons UV nocifs du soleil.

Ayez une diète équilibrée

Assurez-vous d’avoir une diète équilibrée avec beaucoup de fruits et de légumes. Plusieurs études ont conclu qu’un niveau élevé de vitamine C et de carotène aide à réduire le risque du cancer de la cavité buccale.

Faites un auto-examen visuel

Faites régulièrement un auto-examen visuel de l’intérieur de votre bouche et de vos lèvres afin d’y détecter tout changement anormal qui perdure au-delà d’une dizaine de jours. Dans un tel cas, n’attendez pas et consultez un dentiste le plus rapidement possible pour évaluer toute lésion ou tout signe alarmant.

Diagnostic de cancer buccal

Le dentiste a les connaissances et les compétences nécessaires pour détecter la présence d’un cancer de la cavité buccale. Pour ce faire, il peut utiliser différents tests décrits ci-dessous.

Antécédents médicaux et examen clinique visuel et tactile
Tout d’abord, le dentiste doit faire le bilan de santé du patient afin de récolter des informations essentielles, incluant les symptômes ressentis, des questions pouvant identifier des facteurs de risque et toutes les maladies significatives ou d’autres événements pertinents pouvant avoir un lien avec le cancer buccal. Des questions au sujet d’autres membres de la famille du patient peuvent également aider le dentiste à identifier si des antécédents familiaux de cancer de la cavité buccale existent.

Après avoir établi les antécédents médicaux, le moyen privilégié pour la détection d’un cancer buccal est encore l’examen clinique visuel et tactile de la bouche. Il est facile, indolore et rapide à effectuer et il donne de bons résultats pour détecter de façon précoce des lésions tumorales des tissus de la bouche.

Durant l’examen, le dentiste effectue plusieurs vérifications pour déceler des anomalies, dont les principales sont décrites ci-dessous.

-Des asymétries faciales, surtout des excroissances au niveau du cou et des lèvres.
-Une grosseur anormale des ganglions lymphatiques sous la mâchoire inférieure (ces ganglions peuvent aussi être plus volumineux dans le cas d’une infection dentaire ou autre).
-Une variation de la couleur ou de la forme d’une partie de l’intérieur des lèvres et des joues, surtout dans les plis des lèvres appelés « commissures labiales ».
-Une excroissance, une texture différente ou une région de couleur différente d’une partie de la gencive (à l’intérieur de la bouche, sur la crête alvéolaire, du côté des lèvres et au palais), du dessus (face dorsale) et du dessous (face ventrale) de la langue, ainsi que du plancher buccal (sous la langue).
-Variation anormale de la taille des glandes salivaires, surtout celles situées sous la langue.
-Variation de la teinte, l’apparition d’une ulcération chronique (qui ne guérit pas) ou d’une excroissance inexpliquée au palais mou, au palais dur et même à l’oropharynx, dans le cas où l’anatomie de la bouche et du pharynx du patient le permet.
-Des difficultés à bouger la langue.
-Des troubles de la parole, de la capacité à avaler, de la facilité à respirer et de l’ouïe qui ne peuvent pas être expliqués par une autre condition médicale.

Autres tests diagnostics

S’il a le moindre soupçon à la suite d’un examen visuel et tactile de la bouche de la présence potentielle d’un cancer buccal, le dentiste peut proposer différents tests plus poussés. Ces tests sont effectués afin de poser un diagnostic précis ou pour déterminer si un cancer buccal s’est propagé au-delà de la cavité buccale.

-Une endoscopie, c’est-à-dire un examen effectué en utilisant une petite caméra et une lumière afin d’ausculter des structures difficilement observables lors d’un examen visuel, telles que la cavité nasale, le nasopharynx, l’oropharynx, le larynx, l’œsophage, la trachée et les bronches
-Une cytologie exfoliatrice ou l’utilisation d’une cytobrosse (brossage) qui permet de prélever, en grattant, des couches de cellules en surface (épithélium) dans la cavité orale afin de les analyser au microscope
-Une biopsie d’une lésion suspecte qui consiste à prélever une partie de tissu (biopsie incisionnelle) ou encore la lésion complète ainsi qu’un peu de tissu sain au pourtour (biopsie excisionnelle) pour l’analyser au microscope par un pathologiste. Cette procédure est la seule et unique méthode qui permet d’obtenir un diagnostic de cancer buccal hors de tout doute
-La coloration au bleu de toluidine, utilisé depuis des décennies, qui permet de détecter des lésions peu ou pas visibles à l’œil nu; par contre, ce test aide seulement au diagnostic et ne peut pas constituer le seul outil pour détecter un cancer buccal, car il donne aussi de faux positifs
-Des radiographies, des tomodensitométries (TDMs), des scintigraphies, des tomographies par émission de positrons (TEP) ou encore de l’imagerie en résonance magnétique (IRM)
-Des échographies

Dans le cas où le dentiste a un doute raisonnable ou encore la confirmation de la présence de cancer de la cavité buccale, il fait habituellement appel à des spécialistes qui pourront adéquatement prendre en charge son patient, tels qu’un chirurgien buccal et maxillo-facial, un oto-rhino-laryngologiste (ORL), un pathologiste buccal ou encore un spécialiste en médecine buccale.

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